Équation-Médiation | Une médiation de succession
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Une médiation de succession

histoire de médiation de succession 06.18

Une médiation de succession

Paul et Henri sont cousins germains.

Ils ont hérité de leurs parents un domaine composé d’un château, de maisons, de forêts, de bois et de terres agricoles, héritage venant des grands-parents qui le tenaient eux-mêmes de leurs propres parents.
Ce domaine est organisé en SCI réunissant au-delà de Paul et d’Henri les autres héritiers c’est à dire une quinzaine d’autres cousins germains.

Henri est le gérant de la SCI.
L’ensemble des cousins réunis dans la SCI a décidé de vendre le domaine.

Le seul qui s’oppose à la vente est Paul. Il évoque de nombreux motifs, il avance de nombreux arguments. Plusieurs cousins essaient de jouer les « médiateurs », sans résultat. La situation paraît bloquée.
Un acheteur potentiel se présente. Henri est inquiet car il n’arrive pas à raisonner Paul.
Il se dit que la vente risque d’échouer.

Nous recevons Henri à ce moment-là. Il est chargé, en tant que gérant de la SCI, d’essayer une médiation avec son cousin Paul.

Paul accepterait la médiation à condition que cela ne lui coûte pas, ni financièrement, ni en temps… !

Après avoir reçu Henri, nous commençons la médiation en posant le cadre suivant :
c’est la SCI qui prendra en charge les frais de médiation, nous irons rencontrer Paul dans la ville de province dans laquelle il habite.

Après 3 entretiens, la situation s’est débloquée et Paul a accepté que le domaine soit vendu.

Les modalités pratiques, les détails financiers ont été réglés avec l’agent immobilier et le notaire.

Mais les questions profondes qui empêchaient la réalisation de cette vente ont été posées, expliquées en médiation.

Paul, très attaché à ses racines, a eu du mal à entendre, malgré les explications d’Henri, pourquoi de nombreux cousins voulaient vendre: éloignement géographique, besoins financiers….

Il a pu expliquer son attachement pour cette terre, combien il avait souffert d’être considéré comme le petit dernier. Il avait besoin qu’on entende et reconnaisse qu’il avait une vraie connaissance du milieu rural dans lequel avait vécu leur famille depuis des générations.
Il a demandé à hériter d’une certaine maison de ce domaine, de terres, et également, et ce n’était pas le moins important, des archives familiales.

Nous avons appris quelques temps plus tard la vente de ce domaine.

 

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